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Poésie - Page 2

  • Éloignement douloureux

    Je ne peux m'empêcher de repenser à toi,

    Je cherche à t'oublier, mais mon cœur te réclame.

    J'ai toujours l'illusion de voir en toi ma joie,

    Je suis le papillon et tu restes ma flamme.

     

    Une idée me console et, bien qu'elle soit cruelle,

    Il me faut la penser, j'ai vraiment besoin d'elle;

    Plus rien ne me cajole hormis le sentiment 

    Que tu m'as oublié, définitivement.

     

    Que tu dois être heureuse, ignorant que je t'aime!

    Tu n'as plus de dilemme, être honnête ou menteuse.

    Ta vie est harmonieuse, ton bonheur est suprême !

     

    Mais je ne suis parti, quand tu m'as relâché,

    Encore amouraché de l'amour de ma vie,

    Que poussé par l'envie de ne pas te gâcher.

     

  • Self Prévention

    Rien n'est plus hasardeux que se laisser charmer.

    On devient amoureux sans avoir de raisons

    Or en cette absence, mieux vaut ne pas aimer :

    Par la dépendance, l'esprit crée sa prison.

     

    Ton corps, ce charlatan, fera de longs discours,

    Son message est très clair : fait confiance à l'amour !

    Et il est vrai pourtant que cela rend heureux

    Car ce qui est amer semble alors délicieux.

     

    Noyé dans l'illusion, perdu dans la grandeur,

    Animé de ferveur, aveuglé d'émotions,

    Libérant ses pulsions, sans le savoir, on meurt.

     

    Hélas le cœur est fou, écoute mon poème,

    Je connais ce dilemme, et j'en subis les coups

    Car il faut avant tout choisir l'être qu'on aime.

  • Poing levé

    L'étincelle de vie présente en chaque humain

    Transforme notre ennui en terrible ambition.

    Tantôt une rage, tantôt un grand chagrin,

    Elle est parfois le gage odieux de déception.

     

    Car oui, tel est le jeu dont les règles cruelles

    Font tomber les preux et courageux candides.

    Pas de deuxième essai, se tromper est mortel,

    Tous sont ainsi poussés aux extrêmes sordides.

     

    Or, tu n'as pas triché, tu es resté honnête,

    La grandeur s'achète, toi tu l'as cultivé,

    Bien qu'en réalité tu subis la défaite.

     

    Mais garde tes yeux secs, non, tes joues n'ont pas soif.

    Supporte cette baffe, il te faut vivre avec.

    Mieux vaut un triste échec qu'une belle épitaphe. 

  • Pulsion élévatrice

    Comment décrire en mots le divin qui t'habite?

    Comment sortir le beau pour qu'il puisse fleurir?

    Ouvre-toi aux autres, que le monde en profite !

    Combat ton mal-être, fais-en un grand sourire !

     

    Tu ne vois que le noir, tu ne sens que le vide,

    Mais sache qu'il faut croire en ce que tu peux faire.

    De ton mal ou ton bien, il faut que tu décides.

    Choisis tes lendemains et surtout sois en fier !

     

    Réveille l'ambition dont tu n'oses parler,

    Elle te fera briller de l'éclat des passions.

    Prépare l'ascension pour pouvoir t'envoler !

     

    Dans cette idée lové, laisse place au bonheur.

    Sois ta propre âme sœur, seul toi peut te sauver.

    Condamné au mauvais, lutte pour le meilleur.  

  • Incompatibilité humorale

    Embrumé dans mon cœur, aveuglé par l'esprit,

    J'ai perdu la ferveur qui me rendait vivant.

    Mes passions sont plates, tout comme mes envies,

    Ma chaleur s'échappe, je ne suis que du vent.

     

    Et bien qu'elle sourit, je ne sens plus de joie,

    Ma pensée n'est qu'un cri grinçant de désespoir.

    L'observation de l'homme a réprouvé ma foi,

    Le monde m’assomme, je ne vois que du noir.

     

    Unicité mauvaise ou relents de suicide,

    Délectation morbide ou terrible malaise,

    Ces questions me pèsent, les réponses me vident.

     

    Car le mal m'affecte, je n'y peux vraiment rien,

    Je déteste mes mains, mes actions sont abjectes,

    Et je me délecte du malheur des humains.

  • Plainte envieuse

    Ô toi que je te plains, tu ne l'as jamais vu

    Son sourire sur toi, de haine dépourvu,

    Peut t'emporter au loin d'une bonté innée

    Imagine la joie qu'elle sait me donner.

     

    Elle est mon doux soleil, veillant toujours sur moi,

    Comparable aux merveilles, enviée par ses paires,

    Sa parole est pardon, volupté est sa voix

    Je veux son abandon, car son bonheur j'espère.

     

    Abandon je n'aurai, et son bonheur elle l'a

    Que je sois ou non là, sa joie persisterait

    Elle n'a aucun attrait pour moi, so cancrelat.

     

    Mais lui me l'a ravi, a brisé mon salut.

    Alors que j'ai voulu lui dédier ma vie

    Maintenant je t'envie, toi qui ne l'aimes plus.

  • Parade bridée

    Le pommeau dépasse de mon torse humilié

    Plus rien ne coule là, plus de pouls familier,

    J'enchaîne les poisses, je souffre le martyr,

    De ce mal je suis las, cette épée je retire !

     

    Pris d'un instinct guerrier, dans l'ombre je m'avance

    A la haine marié, l'appel du sang je suis

    Mon cœur, ce qu'il en reste, appelle à la violence

    Bien qu'elle proteste, je veux la mort de lui.

     

    Sans son existence, je vivrais l'idéal

    A cette idée tu râles, invoquant ma clémence

    Mais je haie sa présence, elle est pour moi fatale.

     

    Écoutant tes dires, son image s'affine

    La cible je dessine or je retiens mon tir

    Respectant tes désirs devant lui je m'incline.

  • Errance infructueuse

    L'univers tout entier semble vouloir ma perte

    Enfonçant ses lames droit dans mes plaies ouvertes

    Sans aucune pitié, ils me détestent tous

    Et sans états d'âme dans le gouffre me poussent.

     

    Que fais-je donc ici? Mais pourquoi suis-je là?

    Mon angoisse grossit, engloutissant mon âme

    Le mal humain me tue et fait sonner mon glas :

    Ma vie n'est que vertu or c'est moi que l'on blâme.

     

    J'ai beau tout essayer, je ne fais que souffrir

    Je rêve de m'enfuir, de tout laisser tomber,

    Laissez-moi m'en aller, je désire partir.

     

    De ce fait, désormais, ne pouvant être ailleurs,

    J'écouterai mon cœur : je veux tout déformer

    Et, par mes yeux fermés, voir un monde meilleur.

  • Confrontation létale

    Que roulent les tambours, que résonne la guerre

    L'ombre nous appartient, nous saurons quoi en faire

    Et au lever du jour, quand l'aube frémira,

    Cet être sera tiens, enlacé dans tes bras.

     

    Libère moi du corps qui m'a tant fait souffrir

    Comment est-ce dehors? Fais moi donc m'envoler

    Ouvre mon horizon, fais moi tout découvrir

    Entend mon oraison, sauve moi s'il te plait.

     

    Mais l'attente m'ennuie; aller, vas-y, tue moi !

    Tu n'en as pas le choix, au sol je te supplie,

    Apporte moi la nuit, elle qui n'est que toi.

     

    Sans en être fier, je pénètre en ton sein

    Fais moi devenir saint, exauce mes prières,

    Ma douce guerrière, deviens mon assassin.

  • Déchéance inévitable

    Tremblez, ô grands esprits, votre temps est compté

    Les peuples d'aujourd'hui vous déclarent la guerre

    Vivez donc sans espoirs, sans pouvoir résister

    Vous n'êtes que gloire, mais ne serez plus guère.

     

    Votre parole d'or est traînée dans la boue

    Vive donc le plus fort, qu'il impose sa loi

    Qu'importe sa pensée, qu'importe qu'il soit fou

    Révérons sa beauté, faisons de lui un roi.

     

    Chantonnons notre perte, apprécions l'anarchie

    Abandonnons la vie, prions pour qu'elle s'arrête

    Avant qu'elle ne se prête à leur suprématie.

     

    Le mal est persistant car il est répandu

    Vois, le monde est tordu, laissons donc ces méchants

    Endors-toi mon enfant, tout est déjà perdu.