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Muse - The Globalist

Musique : https://www.youtube.com/watch?v=4qagaaZfwXA

Texte, traduction : http://iwantthetruth.fr/muse/chansons-traduction-et-partitions/7eme-album/the-globalist/

Il y a tant à dire : cette musique est une odyssée à elle seule ! La première partie pose un paysage calme, qui vient être troublé par un roulement de tambour et un son qui se lamente. Puis la voix vient se poser, se lamentant de même dans la continuité, mais devient petit à petit aguicheuse, séduisante. Puis alors elle propose son projet diabolique, et le mal arrive, la violence, la guerre, qui est portée en adulation, qui est non pas méprisable mais délectable. A la fin du décompte, enfin, il n'y a plus rien que le vide, et les échos de tout ce qui a été perdu. La voix du regret s'élève alors, pleurante et gémissante, avant de s'éteindre dans un sanglot.

Voici l'histoire de l'album sous un autre point de vue : la vision d'une personne nommée The Globalist. Il est présenté comme esseulé, rejeté, et souffrant de ce rejet. Alors la voix, le démon, les idées noires de cet homme, le pousse à la gloire, à la grandeur, dans le secret de vouloir tout détruire. Il y arrive, et détruit effectivement l'humanité. Après cela, il se retrouve seul avec lui-même, regrettant toutes les merveilles de l'humanité perdues. La nature destructrice de l'homme est critiquée, de par son caractère insensé et ses ambitions dénuées de sens. Enfin, l'explication tombe, presque ironique : si quelqu'un l'avait aimé, ne serait-ce qu'une fois, il n'aurait pas fait tout cela. Il a répondu à l'absence d'amour par la destruction totale : l'homme ne supporte pas ce qui ne l'aime pas. 

Aucun clip. Une tristesse immense.

Ce personnage, The Globalist, au contraire de The Handler, ne contrôle rien. Il ne peut se faire aimer, et c'est pour cela qu'il détruit tout, en réponse à son incapacité. Son nom lui vient probablement que s'il n'a jamais été aimé, c'est que personne sur terre ne l'aime : il globalise ce qu'il a observé chez les hommes à tous les hommes. J'ai été fortement fasciné par ce personnage, ce qu'il symbolisait, et il m'est arrivé de le retrouver dans d'autres œuvres : il s'agit toujours d'un personnage seul qui détruit tout ce qu'il peut pour effacer le fait qu'il n'est pas (plus) aimé. Le manque d'amour crée des monstres horribles, qui sont victimes d'eux-même et de leur incapacité à être aimés. 

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