Que roulent les tambours, que résonne la guerre
L'ombre nous appartient, nous saurons quoi en faire
Et au lever du jour, quand l'aube frémira,
Cet être sera tiens, enlacé dans tes bras.
Libère moi du corps qui m'a tant fait souffrir
Comment est-ce dehors? Fais moi donc m'envoler
Ouvre mon horizon, fais moi tout découvrir
Entend mon oraison, sauve moi s'il te plait.
Mais l'attente m'ennuie; aller, vas-y, tue moi !
Tu n'en as pas le choix, au sol je te supplie,
Apporte moi la nuit, elle qui n'est que toi.
Sans en être fier, je pénètre en ton sein
Fais moi devenir saint, exauce mes prières,
Ma douce guerrière, deviens mon assassin.