Mon bien le plus précieux repose en ma mémoire
Permettant au présent d ne plus m'assommer.
Mes doux bonheurs d'antan me semblent dérisoires;
Si ce n'est ton adieu, que puis-je encore aimer?
Joie, bonheur, et rires tentent de m'emporter
Je ne puis décrire ce que je fuis en eux
Je m'abandonne au mal pour me réconforter,
La douleur est un châle embaumant tous mes vœux
J'erre indéfiniment en quête de logique,
Cherchant ma réplique parmi mes boniments
Et pour passer le temps j'écoute ma musique
Ma seconde muse, celle qui m'a suivi !
Qui m'accroche à la vie, bien que tu me refuses :
Par elle je m'amuse et pour toi je survis !