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Poésie - Page 3

  • Chute vengeresse

    Mon cadavre s'écroule et mon âme s'envole

    La douleur m'a tué, renversant mon idole

    Sur mon visage roule un collier de perles,

    Des larmes ensanglantées où ma rage déferle. 

     

    Envie de tout détruire ou besoin d'abandon,

    Je ne sais que choisir, je ne sais ce qu'il faut

    Dans le doute je pleure, implorant le pardon

    Faites que je meure, faites cesser ces maux !

     

    Personne ne répond, le vide est mon ami

    L'Amour n'est pas permis, seul les autres le font.

    Me voila tout au fond, rejeté et omis.

     

    J'ai fais une erreur, et par elle je succombe

    La question me plombe; pourquoi suivre mon cœur? 

    A chercher le bonheur, j'ai plongé dans sa tombe.

     

  • Cendres délectées

     Pour Camille, amicalement,

     

    Le noir m'emprisonne, l'obscurité me tue,

    Dans ma tête résonnent, en chœur, mes malheurs, 

    Tandis que dans le ciel, symbole de vertu,

    Les rayons couleur miel éclatent de bonheur.

     

    Il a plu dans ma vie, enfin que cela cesse !

    Les mains que l'on me tend sont de vaines promesses.

    Mais, à mon humble avis, j'ai besoin d'un soleil.

    S'il te plait, je t'attend, ôh ma douce merveille !

     

    Ta lumière me brûle, attend, n'approche pas,

    Ton rire est un appât, ma résistance est nulle,

    J'ai peur et je recule, approchant mon trépas.

     

    Cet éclat me rend sourd, surdité que j'adore,

    Ce plaisir est un sort, lancé jours après jours.

    Je brûle d'un amour qui me consume à mort.

     

  • Espérance souvenue

    Oh fraîcheur de l'hiver, douloureuse et mortelle,

    Ta peau contre ma chair me rappelle autrefois,

    Le bon temps oublié de l'amour éternel

    Toi et moi enlacés, sans avoir jamais froid.

     

    Mais le vent souffle fort, emportant tous mes rêves

    Ici sa loi est d'or, rien ne peut persister

    Même cette pierre est assaillie sans trêve

    Nos noms gravés hier commencent à s'effacer.

     

    Et je pleure le monde, et je pleure ta mort

    Cruel est notre sort, ma peine est si profonde

    Qu'à chaque seconde la vie est un effort.

     

    Et je ferme les yeux, les portes de mon âme,

    Attendant cette femme aimée plus que mes dieux

    Elle descendra des cieux pour que le froid s'enflamme.

  • Constatation amère

    Fermez-moi donc vos yeux, et ouvrez votre esprit

    Oubliez-moi ces dieux, laissons-les aux anciens.

    Cherchez la vérité, vivez-vous votre vie?

    L'acquis vous est ôté, vies-tu parmi les tiens?

     

    Pourquoi s'interroger sur ce qui fait souffrir,

    Quand on peut s'arranger pour que la vie soit belle?

    Si la vie nous blesse, nous n'avons qu'à en rire !

    (Acte de bassesse digne d'un sac poubelle)

     

    Réveille-toi enfin, regarde notre monde

    Que la colère gronde en toi chaque matin

    Fais sortir le divin de sa cagette immonde !

     

    Ou alors fait un somme, oublie ton idéal.

    La paresse est létale, au maléfique arôme

    Qui est pour les hommes le plus doux des régals. 

  • Renoncement protecteur

    Oh ma très chère amie, là depuis toujours,
    Là restant avec moi, là m'offrant ton amour.
    Etoile de ma vie combattant ma tristesse,
    Je suis lié à toi, ivre de tes caresses.

    Le temps a beau couler, l'amitié perdure.
    Ne craignons pas la mort, notre destin est sûr.
    Il sera préservé de la folie du monde
    Tant qu'ensembles, plus forts, nos esprits se répondent.

    Malgré moi tu m'aimes, c'est inimaginable.
    Est-ce un amour viable, que d'aimer les problèmes?
    En effet, je les sème, je suis un bon diable.

    Je vois la confiance briller en tes doux yeux.
    Pars, aime les heureux, ne gâche pas tes chances,
    Ma Solitude immense, fuis donc avec eux.

  • Solitude aigüe

    Haine viscérale mais sourires polis.
    "Ainsi va le monde !" Société pourrie...
    Entrons dans la ronde, pleine de croche-pattes
    Et si ça tourne mal, à mort les sociopathes !

    Chantons paroles douces et flattons les corbeaux.
    Renard les aura tous tel que ce fut écrit.
    Mais ouvrez donc les yeux ! L'histoire est un tombeau
    Y entre qui le veut, ce sont des abrutis.

    Sur un lit de mensonges oubliez vos défauts.
    A quoi bon être beau quand le doute te ronge
    Et quand l'amour te plonge, enivré, dans le faux.

    Face à tous je me lève, ami du contresens,
    Parmi tous je m'avance, importe peu qui crève,
    Contre tous je rêve, le reste on s'en balance.

  • Regards esseulés

    Si la rose est belle, c'est qu'elle te ressemble.  

    La nature t'envie la courbe de tes reins.                

    Vois la neige éternelle, et n'en jalouse point :  

    Chante, respire, vit ! Et de plaisir je tremble.

    Le ciel immense accompagne tes doux yeux,
    Les portes infinies d'un royaume du rêve.
    Voyageur, je pense à accoster cette grève.
    Cette douce utopie, peut-on la vivre à deux?

    Attends, ne répond pas, que je t'admire encore.
    Mélodieux accord que le son de ta voix.
    A imaginer ça, je souhaite ton corps.

    La fièvre monte, l'espace d'un moment,
    M'imaginant amant, de moi-même j'ai honte :
    Moi, je suis fonte, toi tu es diamant.