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  • Pensées - Avant-propos

                  Nombrilisme. C'est dans l'attente de ce jugement que j'écris ce [ne pas oublier de noter ce que sera ce texte dans sa version finale]. Oh, bien sûr, je ne m'attend pas qu'à cela, il y aura aussi le plagiat d'idées, l'ennui que je déclencherai surement, et le dégout, certainement. Après cette introduction "à la Snicket", comme je les appelle, je vais tout de même tenter de faire de ce premier chapitre une sorte d'avant-propos. Bon, rien que ce titre, "avant-propos", est assez ennuyeux, vous ne trouvez pas? C'est d'ailleurs pour cela que je ne mettrai pas "avant-propos" au dessus de ces quelques lignes, dans le but de tromper l'ennemi, ou le lecteur si vous préférez. Vous, quoi. Par expérience, je sais que les avant-propos ne donnent pas envie de les lire, même si j'avoue le faire à chaque fois. J'ai remarqué qu'il est souvent (voir tout le temps, je n'ai pas pris la peine de vérifier chaque recueil présentant un avant-propos) écrit par une autre personne, qui semble avoir suffisamment de prétention pour empiéter sur l'œuvre d'autrui. Enfin, il faut bien trouver de la reconnaissance, pour satisfaire sa suffisance, dans quelque chose. Après tout, pourquoi pas, l'auteur sera soit condescendant, voir, dans le meilleur des cas, mort, et l'affaire sera close. On oblige pas le lecteur à lire l'avant-propos, c'est à lui de voir s'il désire ou non le lire. C'est pour ça que dans un sens je suis un peu méchant de vous avoir happé dans cet avant-propos sans prévenir; cela ne se fait point. Enfin si, puisque je le fais actuellement.

                    Bon, passons aux choses sérieuses. Je pense que nous avons déjà perdu les personnes curieuses qui auront jeté les yeux sur ces premières lignes, et les juges autoproclamés qui pourront se vanter d'avoir été fortement déplu par ce livre. Si ce n'est pas le cas, j'encourage les premiers à acheter ce-dit roman (même si je ne vois pas ce qu'il ferait dans une librairie étant donné que je suis trop modeste pour penser écrire quelque chose de potable, ce qui est surement le cas), et les seconds à aller se faire foutre. Poliment bien sûr, je ne voudrais pas non plus être... oh et puis non, oubliez cette dernière phrase.

                    Donc, je disais, un avant-propos. Pourquoi, me demandez-vous. Parce que Jésus. Comment, ce n'est pas une réponse potable?  On m'a pourtant dit que Jésus était la réponse à toutes les questions ! Voilà une des raisons de cet avant propos : je risque fortement de vous déplaire par mon matérialisme un petit peu beaucoup moyennement prononcé. Je n'aurais donc aucune honte à avoir des propos qui pourraient se baser sur des axiomes ne nous étant pas communs, tel que la non-existence de n'importe quel Dieu autre que l'Homme, ou encore l'inutilité de l'esthétique, ou encore le fait que votre vie aie une importance. Ne vous formalisez pas sur ce dernier point (enfin je dis ça, je ne me permettrai pas de vous donner des ordres; simplement, un auteur souhaite de son lecteur qu'il comprenne ce qu'il dise, donc cet impératif qui sera assez fréquent devra être compris comme un "comprenez-moi bien"), la mienne non plus. Tiens, un propos nihiliste, sur la première page (enfin si rien ne change), ça commence vraiment mal. Après tout, qui irait s'intéresser à la pensée de quelqu'un allant bien?

                    Tiens, j'ai entendu des "moi". C'est bien, cela veut dire que je ne suis pas face à des personnes se laissant influencer par des propos auxquels ils n'adhèrent pas. C'est plutôt bon signe pour une société prospère. Je tiens tout de même à préciser que ceux qui n'y ont pas pensé ont tout à fait le droit d'être d'accord avec moi (d'ailleurs si une fille entre  16 et 20 ans se rend compte qu'elle est d'accord avec tout ce que je dis, je tiens à lui demander de bien vouloir prendre contact avec moi merci ), c'est d'ailleurs pour ça que je suis à l'instant même (surement un moment passé pour vous, et si ce n'est pas le cas je suis extrêmement intéressé par votre histoire et je vous demande de bien vouloir prendre contact avec moi aussi, surtout si vous êtes une fille entre 16 et 20 ans) en train de noter ces quelques phrases : partager ma pensée. Je vais, au plus possible, tenter d'avoir une vision critique des sujets abordés, et donc donner mon propre avis, qui, j'en suis persuadé, différera du votre de temps à autres (sinon, pareil que les parenthèses précédentes). Bien sûr, j'essaierai d'être dans le vrai aussi loin que ma réflexion me porte. Mais selon toutes les règles de modestie (j'ai l'impression de me vanter d'être modeste), je ne peux écrire ces lignes sans préciser dans l'avant-propos que ce que j'écris est probablement faux. Enfin, je ne l'espère pas. Sinon je ne serais pas en train d'écrire, après tout.

                    Avant-propos, ça fait un peu long à taper au clavier. Je vais plutôt dire préface, désormais. C'est mieux, je trouve. C'est une autre précision que je tiens à apporter : j'écris au fil de la plume, comme on dit (bien que j'écrive au clavier). Il arrivera surement un moment où je me rendrais compte d'avoir oublié de développer une idée me tenant à cœur, et où je serais obligé de rajouter un paragraphe aussi discrètement que possible dans mon développement. Connaissant ma discrétion, vous le verrez surement. Ah tiens, j'ai répété le mot surement. Dommage, c'est le problème d'écrire comme je vous le décris. Bon, je vous ferais grâce (enfin je l'espère vivement) des erreurs d'orthographe en les supprimant lors des relectures, mais ce sera l'unique modification que je m'accorderais. Je ne supprimerais rien (à part redondances vraiment stupides de ma part), ni ne modifierait rien ( à part erreurs de syntaxe vraiment stupides de ma part). C'est donc pour cela que ce que vous êtes en train de lire, là, en fait, c'est nul (modestie, dégage) !

                    Je suis vraiment surpris que vous soyez encore là. Vraiment. Enfin, je dis ça, je parle surement dans le vide. C'est amusant de ne pas savoir. Parce que ce livre, je ne l'écris pour personne. Enfin si, pour moi. Je me demande vraiment si je ne suis pas en fait en train d'écrire un journal intime non-assumé que je présenterai comme étant destiné aux lecteurs mais serait en fait un moyen de comprendre ce que je pense et qui je suis. C'est probablement ça. Enfin, ça n'empêche absolument pas que vous le lisiez, au contraire (je dis ça mais en fait j'appréhende de montrer ceci à quiconque, mais donc du coup je peux dire ce que je veux). Et puis, le tout sera présenté par thématiques, enfin, si je ne change pas d'avis d'ici la fin de ce chapitre (dont je ne sais pas plus que vous quand elle arrivera; enfin, si, vous le savez surement si, dans un élan d'ennui, ou dans une optique de vous offrir une pause dans la lecture pour X raisons, vous avez décidé de regarder à quelle page fini ce chapitre. Vous avez l'avantage, après tout, d'avoir le livre complet entre les mains (enfin je l'espère, un livre ça ne se morcelle pas !). Donc, du coup, si j'en ai la possibilité à l'impression (si je l'imprime) je mettrai le numéros 666 au bas de cette page, juste pour ... bah je ne sais pas en fait, mais je trouve que l'effet pourrait être bien. Enfin, sauf si ce chapitre se finit effectivement page 666, ce qui est bien parti vu que là je suis encore en train de vous parler à l'intérieur d'une parenthèse que j'ai ouvert... oh il y a bien une dizaine de lignes, à peu près). Youhou, record du plus long paragraphe battu. C'est dommage j'ai envie de passer au suivant. Bon, tant pis.

                    Zut, j'aurais pas du faire ça. Comme disait quelqu'un, la vie est une suite de choix, et là j'ai l'impression d'avoir fait le mauvais. Enfin, après tout, cela n'a aucune importance, vu que ce livre n'a aucune visée, si ce n'est celle de m'occuper (et de vous occuper, si je ne vous ennuie pas trop; non, sinon vous le dites, hein; ou, au pire vous fermez ce livre; enfin, vous êtes grands (enfin j'espère (quoique je n'en ai absolument rien à faire : la sagesse n'attend pas le nombre d'années (oui, vous aussi le mot sagesse vous a gêné? C'est vrai qu'il n'y a rien de sage à lire ce que j'écris. Zut, je ne sais plus combien de parenthèses il faut que je ferme, je suis mal barré) attendez je regarde vite fait plus haut) non ce n'est pas de la triche!) oh et puis c'est pas grave s'il y en a une de trop, considérez qu'après cette parenthèse je reviens au texte principal (enfin si ce texte peut être qualifié de principal dans quelque acceptation du mot que ce soit)). Bon voila, cet avant-propos, non, cette préface, excusez-moi (enfin si ça vous chante), est aussi là pour vous prévenir que je vais surement partir dans des délires comme celui-ci (youpi on s'amuse youhou youhou) et que j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. Allez, une excuse, juste pour dire d'en avoir une : la vie est absurde. C'est plutôt passe-partout et ça sonne bien.  Punaise, j'ai déjà écrit tout ça ! Il va falloir que je continue du coup, c'est trop bien parti (ceux qui ont crié non au fond, vous sortez !).

                    Bon, une préface est sensée présenter l'œuvre présentée (je dis ce que je veux de la façon dont je le veux), donc je vais m'atteler à cette tâche, oh bien compliquée par le fait que le livre n'est pas encore écrit. C'est le problème d'avoir choisi d'écrire dans un ordre chronologique. Donc, si je devais justifier mon œuvre (oh le terme prétentieux, c'est déjà sa deuxième apparition), je me trouverais face à un problème existentiel. Allez, je le développe, après tout, ce livre est fait pour ça. En effet, le fait de faire, de ce fait, d'un fait, en fait, le sujet d'une discussion, est l'Objectif. Le fait d'écrire ce livre aurait pu être tout simplement remplacé par une séance de papercraft (que je conseille), ou par une bonne lecture (comme vous, en fait), ou encore par ... euh ... autre chose, quoi (aucun sous-entendu aucun). Mais curieusement, je me suis lancé dans cette écriture. L'élément déclencheur de cette décision : La Chute, d'Albert Camus. Comme vous avez déjà pu le constater avec ma référence à Lemony Snicket en début de ce chapitre, je vais très fréquemment parler de lectures (ou autres, enfin tout dépendra de ce dont j'aurais besoin) et de ce fait rendre la lecture de ces pages très désagréable pour ceux qui n'ont pas la même culture littéraire ( enfin ce n'en est pas une donc ça devrait aller). Bon, en fait, il vaudrait mieux que vous lâchiez ce *livre?* et que vous fassiez autre chose (peut-être essayer le papercraft, je vous assure, c'est très calme comme activité, presque autant que la lecture).

                    Ou alors, je vous propose deux remédiassions : soit, comme moi (enfin façon de parler, si vous êtes exactement comme moi vous ne pouvez en effet qu'avoir lu ou au minimum connaitre ce que je cite), vous avez 'sauté' le mot Snicket dans le premier paragraphe sans même vous en apercevoir (à quoi ça sert que j'écrive, je vous le demande !) , et alors votre lecture de mon modeste bouquin ne sera nullement entravée par l'incompréhension (je vous l'annonce : vous vous en foutez de comprendre ce que je dis si vous ne le comprenez pas; c'est assez fréquent, les gens se foutent en général éperdument de ce qu'ils ne comprennent pas, c'est une façon de montrer que seul eux-mêmes les intéressent (et oui je vous avais prévenu, je juge !)). Sinon (oui j'y viens, deux secondes), je suis sûr que j'aurais pris le temps dans un futur très très lointain de vous faire un joli récap' tout beau tout propre à la fin de mes exposés. Bon, ça risque d'être conséquent et ce serait donc fortement méchant de ma part de vous forcer à lire tout ça, donc, si cela vous gène (ah qu'est-ce que je ne ferais pas pour des inconnus ! ), documentez vous un peu, que ce soit de suite où lors de la lecture. Alors maintenant, en théorie, je ne vous demanderai plus rien après ça, soyez rassurés ! (enfin peut être qu'il faudra que vous montiez sur une table ou descendiez dans un fossé, mais ça c'est facile)

                    Bon, j'ai déjà remarqué que j'utilisais souvent les mêmes connecteurs; c'est embêtant. Je ne dirais pas lesquels, parce que si vous ne l'aviez pas remarqué, considérez que je n'ai rien dit. Donc, pour ceux qui l'avaient remarqué et que ça gène, voila deux solutions : quittez cette lecture ( je pense que la répétition de ces encouragements doit embêter ceux qui n'ont pas envi d'arrêter (merci (dixit moi-même dans le vide)) et doit toucher l'amour-propre de ceux qui ont un mauvais avis de ce livre, les incitant à ne pas quitter ce livre pour ne pas dire avoir obéis à mes injonctions; solution : pour les premiers, j'arrête là (ouf); pour les seconds, je vous libère de votre amour-propre; allez-y, lâchez ce livre, il n'a aucun intérêt), ou bien, et c'est là la solution que je vous recommande chaudement : prenez un pot vide, assez grand (genre Nutella 1 litre, c'est bien), vous scotchez (sans alcool) un papier sur celui-ci avec marqué dessus 666, ou tout ce que vous voulez. Puis vous le posez à côté de vous lorsque vous lisez ce livre, en gardant à portée de main votre porte-monnaie, et, dès que vous voyez la répétition d'un mot qui vous gène, vous mettez 1 *centime*euro*dollar*zloty*ce que vous voulez* dedans, et, à la fin de votre lecture, vous vous arrangez pour me faire parvenir l'argent. C'est aussi simple que bonjour et nous plaira à tous les deux (ou plus si vous lisez ce livre à plusieurs ce qui peut sembler un peu bizarre dans la pratique); en effet, vous aurez la sensation d'étaler votre science, et moi je gagne de l'argent. En plus, l'argent ne fait pas le bonheur : du coup je suis vraiment trop généreux sur ce coup là : je me sacrifie pour vous triplement. C'est vrai.

                    Vous l'aurez remarqué : il faut rester éveillé dans cette lecture. Je vais vous triturer les méninges pour que vous restiez attentifs, écrire des phrases construites littéralement de manière étrange pour explicitement vous encourager à comprendre l'exact sens de ce qui est dit et user de petit trucs que je considère sympa (et ouais j'ai des gouts bizarres) comme les très nombreuses parenthèses placées ici et là, et dont j'espère que vous aviez remarqué l'existence (sinon, soit vous avez raté une bonne partie du texte, soit vous n'êtes pas au maximum de vos capacités et je vous conseille fortement de vous reposer. Si si, on déconne pas avec le sommeil (la drogue non plus mais je n'espère pas être lu par des drogués ( quoique ce livre pourrait devenir une bible du drogué, si l'on prend du recul ( ça ferait de moi une sorte de prophète... cool !)))). Je raconte pas mal de conneries, mais il y a de temps en temps des trucs intéressants (si, puisque je vous le dis ! (mais si !)) et donc faudrait pas les rater, ce serait un peu dommage, voir une perte de temps. Et le temps, c'est de l'argent (oui ok c'est facile mais regardez un peu :).

                     Mais le temps qui nous est alloué était au départ entièrement utilisé pour la survie (dans un passé lointain), et il faut considérer les temps de détente comme une part de l'évolution dont il faut profiter pour pouvoir arborer l'insigne d'être évolué. D'ailleurs, j'espère fortement voir dans un futur le plus proche possible la disparition du temps alloué à la survie ( qui de nos jours est appelé "travail". Et ouais, vous travaillez pour avoir de l'argent, et sans argent, vous survivez pas longtemps), et le passage à un esclavagisme des machines pour le plaisir personnel de l'Homme. Ce jour annonce le déclin de l'humanité (personne qui travaille => personne qui réfléchit => perte du savoir => régression intellectuelle), et pourtant qui ne rêve pas de ne plus travailler ? De cette réflexion nous comprenons donc que l'homme ne peut se passer du travail. C'est un des paradoxe de notre système : nous voulons évoluer (enfin moi personnellement oui) mais l'évolution vient du travail, et nous n'aimons pas le travail. La critique de la stupidité de l'Homme est un sujet qui reviendra souvent (Oh oui, hélas).

                    Voila. Un petit exemple tout bête de pensée développée. J'avoue ne pas avoir été super inspiré pour celle-ci, mais ne vous inquiétez pas : dans les chapitres suivants, je vais développer ma réflexion sur des sujets qui me portent à cœur et sur lesquels j'ai plein, plein, plein de choses intéressantes (enfin je l'espère ! ) à dire.

     

                    Je crois bien avoir fait le tour de tout ce que j'avais à dire... Attendez que je réfléchisse trente secondes... Ah, oui : un petit jeu entre nous, dont les règles sont très simples, vous allez voir. Dans chaque chapitre sera "caché" un paragraphe qui sera écrit dans l'ironie la plus discrète possible, racontant des propos totalement faux. A vous de trouver lequel ! Et, encore plus dur : il y aura un chapitre entier qui sera développé de manière ironique; là encore, j'espère que vous ne tomberez pas dans le panneau, parce que je risque de raconter n'importe quoi. Voila, je pense qu'après vous avoir prévenu vous serez d'autant plus attentifs, parce que vous en aurez bien besoin !

  • Copie Nihiliste - Vitesse

    Et un de plus. Un de moins que lorsqu'il y en aura encore un de plus. Etc. Répétition. Ennui inévitable. Mais peut-être performance. Progrès? Expérience avant tout. Au pays des morts le martyr est roi. Il était martyr, est roi, mais que sera-t-il? Le fait d'être martyr a induit le fait d'être roi, mais qu'induit le fait d'être roi? Il induit le présent. Prison de diamant, vitrée sur le passé mais opaque vers le futur. Vers, car mouvement. Mouvement, car vie. Vie, car moi. Moi, car... La cause universelle est Dieu, mais et si Dieu était moi? Moi qui est la cause sans cause. Doté de création, accablé du mal, défendant l'être. Défendre ce qui doit être défendu, ce que je veux défendre, et cela dans le temps imparti, avant la mort, donc. Mais en réalité, fainéantise et abandon sont maîtres en mon action. Car je ne meurs pas, et l'absence de mort induit la présence de temps, ce qui induit la possibilité de rejeter la douleur dans le futur. Une balle que l'on lance en l'air et qui nous revient, toute puissante de gravité. Yo-yo cosmique. Éternel recommencement. Mais le pire, jamais de fin. Pas de début non plus. Pas, tout simplement. Ne rien vouloir, c'est éviter le pire. Le changement, l'évolution, la chute. L'idée de révolte. Qui dénonce l'impuissance. Ne rien faire, c'est cacher son impuissance. Et c'est là que réside l’Éternité.

    L'impuissance est Éternelle. 

  • Copie Nihiliste - Direction

    Coup d’œil par-dessus la barrière. Curiosité. Attrait. Intérêt. Vie. Oubli de la mort. Oubli de la vérité. Oubli du vrai. Vie dans le mensonge, vie heureuse. Résistance. Le dos tourné à ceux méprisés. Recherche du chemin dans la foule. Espoirs. Gorge serrée. Déception puis chute. Verbe? Toujours pas. Sur les genoux ramper. Fermer les yeux et avancer. Ce n'est plus vivre pour vivre mais vivre pour ne pas mourir. Qu'importe où aller, c'est ne plus être là où l'on était, ne pas rester immobile, ne pas s’interrompre, pour ne pour ne pas être ce que l'on était. Car l'on est mauvais. Il faut changer. Et chaque changement apporte le malheur, puisque le bonheur n'est pas. Ou n'est plus. Regrets du passé, sans la connaissance de celui-ci. Stupidité ou espoir. Bonnet blanc et blanc beau nez. Les nœuds pap' sont cool. Le retranchement derrière des valeurs permet la croyance en celles-ci, et comble le désintérêt. Autre solution : s'allonger et mourir. Douceur et délectation. Abandon de la lutte. Victoire en quelque sorte. Mais triche. Triche. Triche = dégoût absolu, Triche = mensonge. Et la Vérité doit être respectée. C'est la seule manière de garder le monde cohérent. Pourquoi rechercher la cohérence? Le chaos est si doux. Ne pas chercher de raisons. Accepter qu'il n'y en aie pas. Se délecter. Car le chaos devient la Vérité, et obnubile l'homme, qui oublie alors la Véritable Vérité. Qui n'existe peut-être pas après tout.

    Il se pourrait qu'il n'existe rien de vrai.

  • Copie Nihiliste - Position

    La fulgurance des mots me touche, me shoute, me shit. La pensée s'élargit, ma pensée, moi, lui, ça, ce stylo dans ma main, ce mensonge dans ma bouche. Élucubration. Evasion. Mort. Mort. L'aube. La naissance d'une idée, puis la réalisation de son inutilité, de sa finalité, de sa fatalité, de sa sa de sa. Fin. Naissance. Mort. Lumière, peut-être. Espoir du bonheur. Puis, de suite, sans laisser de chance à sa proie, coup de poing. Sadisme et délectation. Et enfin regret. Honte éternelle. Regards dans le vide, ou introspection. Le futur ne peut être meilleur que le passé, mais si le passé est passé, pourquoi le futur ne passerait-il pas? Il n'y a que le présent qui fait souffrir, puisque nous vivons dans le présent. Vivre au présent et rêver au-delà. Sourires, souffrance, soupirs. Deux s seulement, la souffrance est unique et éternelle. Monologue. Ennui. Vous. Phrase un jour peut-être? Non, pas amusant. Pour moi, pas pour vous. Vous. Vous. Vous. Nous? Nous non not niet nada never. Ich spreche Deutsch, do you speak english? Dégoût. Savoir = supériorité = inégalité = mal. La tour de Babel fut détruite par l'Homme. La vie ne dure qu'un temps dans l'étang autant pour moi. Chercher la souffrance ? Fatiguant. Voir même plus que rechercher le bonheur. Pourquoi chercher quelque chose. Comme si quelque chose était perdu. En fait, il n'y a rien. Rien. Du tout. Perdu ou trouvé, utile ou pas, bon ou méchant. Il n'y a que moi. Seul. Peut-être même pas, finalement. Final. Silence.

    Je ne suis absolument rien.

  • Renoncement protecteur

    Oh ma très chère amie, là depuis toujours,
    Là restant avec moi, là m'offrant ton amour.
    Etoile de ma vie combattant ma tristesse,
    Je suis lié à toi, ivre de tes caresses.

    Le temps a beau couler, l'amitié perdure.
    Ne craignons pas la mort, notre destin est sûr.
    Il sera préservé de la folie du monde
    Tant qu'ensembles, plus forts, nos esprits se répondent.

    Malgré moi tu m'aimes, c'est inimaginable.
    Est-ce un amour viable, que d'aimer les problèmes?
    En effet, je les sème, je suis un bon diable.

    Je vois la confiance briller en tes doux yeux.
    Pars, aime les heureux, ne gâche pas tes chances,
    Ma Solitude immense, fuis donc avec eux.

  • Solitude aigüe

    Haine viscérale mais sourires polis.
    "Ainsi va le monde !" Société pourrie...
    Entrons dans la ronde, pleine de croche-pattes
    Et si ça tourne mal, à mort les sociopathes !

    Chantons paroles douces et flattons les corbeaux.
    Renard les aura tous tel que ce fut écrit.
    Mais ouvrez donc les yeux ! L'histoire est un tombeau
    Y entre qui le veut, ce sont des abrutis.

    Sur un lit de mensonges oubliez vos défauts.
    A quoi bon être beau quand le doute te ronge
    Et quand l'amour te plonge, enivré, dans le faux.

    Face à tous je me lève, ami du contresens,
    Parmi tous je m'avance, importe peu qui crève,
    Contre tous je rêve, le reste on s'en balance.

  • Regards esseulés

    Si la rose est belle, c'est qu'elle te ressemble.  

    La nature t'envie la courbe de tes reins.                

    Vois la neige éternelle, et n'en jalouse point :  

    Chante, respire, vit ! Et de plaisir je tremble.

    Le ciel immense accompagne tes doux yeux,
    Les portes infinies d'un royaume du rêve.
    Voyageur, je pense à accoster cette grève.
    Cette douce utopie, peut-on la vivre à deux?

    Attends, ne répond pas, que je t'admire encore.
    Mélodieux accord que le son de ta voix.
    A imaginer ça, je souhaite ton corps.

    La fièvre monte, l'espace d'un moment,
    M'imaginant amant, de moi-même j'ai honte :
    Moi, je suis fonte, toi tu es diamant.

  • La journée de cours - Enigme n°10

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  • La journée de cours - Enigme n°9

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  • La journée de cours - Enigme n°8

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