Si la rose est belle, c'est qu'elle te ressemble.
La nature t'envie la courbe de tes reins.
Vois la neige éternelle, et n'en jalouse point :
Chante, respire, vit ! Et de plaisir je tremble.
Le ciel immense accompagne tes doux yeux,
Les portes infinies d'un royaume du rêve.
Voyageur, je pense à accoster cette grève.
Cette douce utopie, peut-on la vivre à deux?
Attends, ne répond pas, que je t'admire encore.
Mélodieux accord que le son de ta voix.
A imaginer ça, je souhaite ton corps.
La fièvre monte, l'espace d'un moment,
M'imaginant amant, de moi-même j'ai honte :
Moi, je suis fonte, toi tu es diamant.