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Lettre 10

 Le 16 juin 2015

 

                                                                                                                             Ma seule, mon unique, ma Rose

 

 

                Au diable l'incompréhension ! Je ne sais ce qui te passes par la tête, mais tu restes avec moi malgré tout ! Je ne peux te décrire la joie que cela m'apporte ! Dans ta bouche persistent ces mots de malheur, tandis que ton corps m'apporte la clef du bonheur ! Tes caresses, tes baisers, ta chaleur, autant d'attentions qui m'apportent autant d'incrédulité que de joie ! Et pourquoi comprendre? Mais Carpe Diem, putain ! Pourquoi me suis-je empêtré dans ces considérations, ces calculs présomptueux du futur, ces aspirations à la stabilité du passé,  alors que le secret du bonheur est là, dans le présent! Là est le plaisir, là est la sérénité, là est tout ce que je cherchais depuis que je t'ai rencontré !

                Et cette stupide plume, incapable de transcrire ce sentiment de bonheur profond qui m'habite depuis hier ! J'ai envie de crier ma joie par la fenêtre, de déverser ma satiété dans l'oreille des gens, d'exploser en millions de couleurs, tout simplement de partager cette émotion extraordinaire ! Le soleil illustre mon euphorie, les oiseaux chantent ma béatitude, la nature elle-même semble danser au rythme de mon allégresse !  La nature, magnifique, resplendissante, grandiose, et sais-tu pourquoi? Parce je te vois en elle, je reconnais ton visage dans les feuillages, ton sourire dans les ruisseaux, tes yeux dans les étoiles, ton rire dans la brise, ton odeur dans les prés ensoleillés, ta majestuosité dans la splendeur de l'océan. Tout l'univers semble tenter de te ressembler, tout l'univers semble tendre vers la perfection, tout l'univers résonne d'une seule note et d'un seul accord qui est le son de ta voix. Ne vois-tu donc pas tout cela? Suis-je donc le seul?

                Mais après tout, cela me fait bien rire. Ah, dame Nature, vous voulez la perfection? La beauté absolue? L'infiniment splendide? Vous ne lui arrivez pas à la cheville. Je l'ai vu, je l'ai touché, je l'ai aimé, et je puis vous dire qu'elle est tout bonnement unique. Je ne vous la décrierai qu'avec reluctance; en effet, la salir par la simple banalité de mots et de phrases me répugne. Mais si j'arrive à vous décrire la plus belle chose que vous puissiez imaginer, alors vous serez presque en mesure de la voir en ses mauvais jours - oui oui, il y en a, elle est humaine après tout ! Construisons là ensembles, le voulez vous; prenez un diamant, pas n'importe lequel, prenez en votre mémoire le plus beau diamant que vous ayez jamais vu. Et puis non, cela ne suffit pas, il vous faut en imaginer un plus beau encore. Bref, taillez en ce diamant le corps d'une femme, avec des courbes parfaites, ajoutez lui des cheveux de soie, des yeux d'ébène noir, donnez à sa peau la douceur et la chaleur de l'été, donnez à ses mains et son visage l'élégance de l'hivers, donnez lui un esprit divin, doté de l'intelligence, de la créativité, de la bonté, puis enfin contemplez votre travail, contemplez la muse qui définit la beauté, contemplez Rose Finmelse.

                Je m'essouffle, seul dans ma chambre, à t'imaginer, à te glorifier et à t'adorer. Je suis comme un enfant, le lendemain d'un jour de fête, à se remémorer tous les bons moments vécus, à s'imaginer les vivre encore, repassant devant ses yeux le film de la merveille portée par sa mémoire. Je me suis remis à écrire, Rose, aspirant une fois de plus à composer la merveille qui sera ton image. Je suis lancé dans l'écriture d'une ode à la beauté, un morceau magnifique qui fera rire les gens qui l'écouteront, qui les fera pleurer, rêver, puis aimer, car ce morceau sera la joie, le bonheur, l'inimaginable et la perfection, ce morceau sera toi. Il faut que l'univers te connaisse, il faut que l'univers t'adore, je ne puis supporter l'idée que tant de gens passent à côté de ta présence ! Je veux rendre le monde entier paisible et serein, je veux un monde de paix et d'amitié, un monde lié, dans le partage de ta vénération. J'instaurerai la huitième merveille du monde, si tu permets aux sept autres de conserver leur titre, elles qui sont aujourd'hui bien ridicule face à toi !

                Enfin, tu m'as compris : je suis ensorcelé, je suis tout à toi, mon cœur t'appartient. Maintenant et à jamais, je serai tiens, quoi qu'il arrive, quoi que l'on devienne, et je t'aimerai pour toujours. Voila qui est dit, voila qui est scellé dans l'univers et le temps. Désormais, je ne vis que pour toi, dans l'optique de te rendre infiniment heureuse et de t'adorer autant que je le peux.

                Me nommant le chevalier de ton bonheur, te jurant la fidélité, la protection, et l'amour,

 

                                                                                                                                                                     M.S.

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