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Perspectives

Les opus s'enchaînent à une de ces vitesses... Perspectives, j'observe le monde sous des angles novateurs; serais-je devant une brèche échappatoire? Serais-je en train d'avancer ? A moins que je ne recule ? Et puis, pour aller où, après tout ? L'errance continue...

La plus pure des poésies naît surement d'un fantasme écrasé par la raison, dans un homme divisé par ses passions.

Mon amour est une plante. Tu es un soleil avec un sécateur. Ça ferait un beau tableau, ça...

Pourquoi avoir de l'imagination dans ce monde? C'est comme avoir des ailes dans une cage : ça n'apporte que la souffrance d'une possibilité illusoire.

On m'a dit de vivre et de t'oublier. J'ai répondu que ces deux choses ne pouvaient être réalisées ensembles.

Et si tout simplement il suffisait de me laisser être un drone? Oublier mes rêves, mentir sur mes envies, et être comme tous les putains d'autres? L'univers n'a visiblement pas besoin de ce "moi" auquel je tiens tant, ce moi qui se tue à aimer, ce moi qui écrit de si beaux textes, ce moi qui a l'intelligence et le pouvoir de s'élever parmi les étoiles. Et si tout ça ne servait à rien? Et s'il était mieux d'accepter la vie telle qu'elle me vient plutôt que de chercher à la modeler telle que je la souhaite? Devrais-je tuer cet être différent qui m'habite?

Et j'écoute de la musique, la tristesse dans l'âme, la folie dans l'esprit, la rage dans les yeux et l'impuissance dans l'être.

Existe-t-il des êtres faits pour se sentir mal?

Avant, j'avais cette étrange sensation que je ne pourrai apporter que le malheur aux femmes que j'aime; maintenant, c'est une certitude.

Je suis désolé. Vois-tu, si je ne fais rien pour être heureux, si je m'enlaidi autant que possible, c'est pour fuir tous les êtres à qui je n'ai pas encore apporté la noirceur de la pensée, pour leur signifier le danger que je représente et le mal que je peux créer. Je fais mon possible pour que ma mort ne réjouisse personne, ni n'en attriste, et pour cela il me faut vivre au minimum possible, créer le moins de remous dans l'univers.

Ah si. Il y a un avantage à se savoir purement mauvais, inutile, bla bla bla. Je peux tout détruire. Absolument tout, car rien n'a de valeur, rien ne sera jamais regretté. Et puis, de toute façon, on ne regrette pas.

On me traite de gamin. Un gamin, ça fait une connerie parce qu'il ne sait pas, parce qu'il est effronté, parce qu'il s’ennuie ou parce qu'il veut prouver son existence. Un gamin, ça fait quelque chose d'excusable, parce qu'il fait une erreur. Moi, je souffre, d'une souffrance qui transformerait un gamin en un ange tellement cela le terrifierait. Et je ne vais pas, absolument jamais, m'excuser de souffrir. J'ai les yeux grands ouverts sur mon impuissance.

Courbette polie, pas en arrière, cœur qui arrache la poitrine, silence et attente. Attente d'une salvatrice bénie, d'une femme assez forte pour ne pas être détruite, assez intelligente pour me comprendre, assez persévérante pour que je ne fuis pas, assez belle pour me faire oublier, assez courageuse pour s'intéresser à moi, et surtout assez folle pour ne jamais m'abandonner. Une deuxième. Un rêve !

Te mettre derrière et regarder devant. Sourire.

L'attente du retour à la solitude, pour pouvoir enfin laisser libre court à ma folie, à ma douleur, à mon hysteria. Ils ne me laisseraient jamais repartir si je la libérais ici.

Il y a une énorme différence entre vouloir et pouvoir : "je ne peux la revoir" sous-entend une faiblesse, et me titille du défi, m'insulte dans mon incapacité; "je ne veux pas la revoir", au contraire, est une parole de force, de décision, et me permet d'être sûr de mon choix. Est-ce là ce que l'on nomme la maturité?

40 jours pour Jésus. Petit joueur.

Solitude, mon amie, je suis de nouveau tout à toi ! Comment ai-je pu oublier la vie paisible que nous avions avant tout cela; depuis 4 mois tu es à côté de moi et je te rejette bêtement, les yeux portés sur des horizons virtuels, alors que j'aurais pu simplement tomber dans tes bras. Je veux passer le reste de ma vie avec toi, les autres sont bien trop cruelles. Tu es bien la seule qui ne m'abandonne jamais, après tout.

La confiance... La donner à certains apporte malheur, tandis que la donner à d'autres est une source de bonheur inépuisable; peut-être me suis-je trompé? Je la nomme Muse de l’Échec, il doit y avoir une raison...

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